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Le cancer de la prostate est le second cancer masculin le plus fréquent qui touche l’appareil urogénital des hommes.
La prostate est située sous la vessie et avant le rectum. De la taille d’une noix, elle entoure l’urètre, ce canal qui évacue le sperme lors de l’éjaculation et l’urine. La prostate est composée de lobules, contenant des cellules glandulaires (sécrétant le liquide séminal) et musculaires (destinées à contrôler le jet d’urine et l’éjaculation).
Le cancer de la prostate est lié à la présence de cellules cancéreuses qui se développent dans les cellules de la prostate. 90% des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes, c’est-à-dire qu’ils se développent dans les cellules épithéliales (revêtement de la prostate). Les autres cancers de la prostate (carcinome, sarcome, tumeurs indifférenciées à petites cellules et cancer des globules blancs) sont plus rares.
Le cancer de la prostate a la particularité d’évoluer lentement sur plusieurs années et comprend deux grands stades d’évolution :
L’adénome de la prostate, appelé aussi HBP ou hypertrophie bénigne de la prostate, est une tumeur bénigne qui correspond à une augmentation du volume de la prostate. Elle touche presque tous les hommes de plus de 70 ans !
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Selon le centre de lutte contre le cancer, le cancer de la prostate est le second cancer masculin juste après le cancer du poumon.
Le cancer de la prostate est très présent dans les pays développés comme la France avec 71.000 nouveaux cas diagnostiqués par an.
Le cancer de la prostate touche principalement les hommes âgés de 65 ans et rarement les moins de 50 ans. Selon Vidal.fr, l’âge moyen au moment du dépistage positif est de 71 ans.
Est-ce que le cancer de la prostate est mortel ? Le cancer de la prostate est relativement bien soigné grâce à un dépistage précoce et une amélioration des traitements médicaux.
Selon le centre de lutte contre le cancer, plusieurs facteurs avérés et suspectés vous exposent à un risque de développer un cancer de la prostate.
Parmi les principaux facteurs de risques avérés, on compte :
En plus du surpoids et de l’obésité, d’autres facteurs sont suspectés, comme une alimentation déséquilibrée avec faible consommation de légumes et consommation excessive de graisses saturées animales, de produits laitiers à forte teneur en matières grasses…
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Le cancer de la prostate est souvent découvert de façon fortuite. Des dépistages sont néanmoins possibles.
Aujourd’hui, le dépistage du cancer de la prostate n’est pas recommandé par les autorités de santé en France. Néanmoins, la détection et le traitement précoce augmentent les chances de guérison. Alors, que faire ? Parlez-en à votre médecin traitant ou votre urologue qui sauront, selon votre profil et vos antécédents, vous orienter au mieux.
Le cancer de la prostate occasionne peu de symptômes. Cependant, une tumeur bénigne ou maligne peut comprimer votre urètre avec des symptômes comme :
Quant aux cancers métastatiques plus graves, ils provoquent une présence de sang dans les urines ou le sperme, des douleurs osseuses, des compressions neurologiques, des fractures osseuses, une perte de poids, une fatigue excessive…
Le dépistage d’un cancer de la prostate est prescrit et réalisé par votre médecin traitant ou urologue via :
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Des examens plus poussés doivent être réalisés avec :
D’autres examens complémentaires peuvent être réalisés, comme :
Le couperet est tombé : vous êtes atteint d’un cancer de la prostate. Quelles sont les suites à donner ?
La stratégie de soins dépend du type de cancer dont vous êtes atteints et de son état d’avancement. Vous serez suivi par différentes spécialistes de la santé : urologue, oncologue médical, oncologue radiothérapeute… C’est votre médecin traitant qui est le coordinateur des soins, mais votre oncologue peut prendre le relais pour simplifier le processus.
Vous l’avez compris : le cancer de la prostate évolue lentement. Selon votre état de santé, votre âge et l’avancement de la maladie, il peut être envisagé :
Il peut être utile de demander un second avis avant toute intervention. Chez M comme Mutuelle, nous proposons pour cela les services de notre partenaire deuxiemeavis.fr, inclus dans nos contrats santé Esprit M.
Le cancer de la prostate se soigne et même plutôt bien s’il est diagnostiqué de manière précoce. Malheureusement, les traitements peuvent provoquer des effets secondaires sur le plus au moins long terme. C’est le cas de :
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Un suivi, comme le dosage régulier des PSA, est nécessaire pour surveiller une éventuelle récidive.
Le cancer de la prostate touche toute la zone pelvienne. Selon son évolution, il peut atteindre d’autres organes, tels que la vessie, les os, le rectum, les ganglions pelviens… N’attendez pas, une bonne prévention est la meilleure solution pour votre santé. Et comme le rappel chaque année en novembre la campagne de prévention anglo-saxonne Movember : faites-vous dépister !
Le cancer de la prostate touche votre masculinité et présente des conséquences indirectes. Un accompagnement peut être bénéfique.
En plus des traitements médicaux, des soins complémentaires peuvent être proposés pour vous aider à faire face aux conséquences des traitements et de la maladie :
Un de vos proches est touché par un cancer de la prostate ? Vous êtes désormais un aidant prêt à le soutenir dans les épreuves. Vous aussi, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement tant psychologique que financier.
Vous êtes touché – ou avez été touché – par un cancer de la prostate ? Vous développez une forme rare du cancer de la prostate ? Devenez un acteur clé de votre parcours de santé en conseillant vos pairs et vos professionnels de santé.
#1 Arrêtez le tabac
#2 Pratiquez une activité physique adaptée
#3 Contrôlez votre alimentation et évitez une dénutrition ou un surpoids