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Comment reconnaître une omalgie de l’épaule, et quels sont les facteurs de risque ?
Les douleurs de l’épaule, comme celles dorsales, peuvent être localisées sur une zone bien précise ou bien étendues et causer différents maux tels que :
Pour la majorité des cas, les douleurs de l’épaule sont dues à une tendinite. En raison d’une sollicitation excessive ou d’un geste traumatique, cette inflammation touche les tendons et les muscles qui recouvrent l’articulation de l’épaule (la coiffe) et attachent le muscle à l’os.
Outre cette raison, d’autres lésions périarticulaires sont responsables des douleurs de l’épaule comme :
En règle générale, les douleurs de l’épaule apparaissent après 55 ans. Avec l’âge, la dégénérescence des tendons de la coiffe des rotateurs est un facteur de fragilité. Même au repos, et dans la nuit, des douleurs peuvent être ressenties.
Des microtraumatismes liés à l’hyper-utilisation de l’articulation – ou suite à une fracture, une déchirure, une entorse – peuvent survenir dans le cadre d’activités sportives à risques (sports de combat, rugby, football…) ou utilisant des gestes d’armer et de lancer (tennis, handball, volley, javelot…).
On parle alors d’épaule “instable” chez une personne jeune, et en bonne santé, pratiquant un sport en particulier.
Enfin, certaines activités professionnelles favorisent les troubles musculosquelettiques et notamment l’articulation de l’épaule en cas de gestes répétés, l’utilisation de la force (charges lourdes) ou bien des postures inconfortables et/ou prolongées.
La douleur à l’épaule gauche est souvent bénigne, liée à une inflammation locale, à une tendinite ou à une mauvaise posture prolongée. Toutefois, dans certains cas rares, elle peut être le signe d’un problème plus sérieux, notamment si elle s’accompagne de douleurs dans la poitrine, de difficultés à respirer ou d’un engourdissement dans le bras. Il est alors essentiel de consulter sans tarder un professionnel de santé pour écarter tout risque cardiovasculaire. Dans la majorité des cas, un diagnostic rapide permet de mettre en place un traitement adapté et de soulager efficacement la douleur.
Quand faut-il aller consulter et quels sont les examens à réaliser en cas de douleurs de l’épaule ?
La douleur de l’épaule est un motif de consultation extrêmement fréquent (le 3ème). En cas de douleur chronique récurrente, pendant plus d’une semaine malgré le repos – voire invalidante – l’avis d’un professionnel de santé est alors recommandé.
Nota Bene : en attendant le rendez-vous médical, il ne faut pas forcer sur l’épaule mais l’immobiliser n’est pas non plus recommandé ! Évitez de porter une attelle (cela pourrait enraidir l’articulation), et continuez à bouger en gardant les coudes bas et près du corps dans les limites de votre douleur.
Suite à une chute, un accident ou une incapacité totale à bouger l’épaule, il est préférable de consulter rapidement un médecin, ou de vous rendre au service des urgences d’un hôpital.
Remarque importante : si vous ressentez une douleur soudaine dans votre épaule gauche, qui se propage vers la poitrine (ou vers la mâchoire), accompagnée d’un essoufflement, de sueurs, d’étourdissements, cela peut être le signe d’une crise cardiaque. Appelez immédiatement le 15.
Le parcours de soin est coordonné par le médecin traitant. Suite à un examen et une série de questions pour identifier la cause sous-jacente des douleurs (antécédents, conditions de travail, localisation de la douleur et son caractère, signes associés, etc.), il pourra alors préconiser :
Une tendinite de l’épaule peut se guérir en l’espace de 3 mois. Si malgré le repos et les soins, elle persiste, il est conseillé de consulter l’avis d’un rhumatologue.
Comment prévenir et traiter une douleur persistante au niveau de l’épaule ?
Comme dit plus tôt, le repos est le premier remède qu’il faut. L’objectif est de ménager votre épaule en cas d’inflammation. Vous pouvez aussi disposer une poche de glace enroulée dans une serviette pour calmer la douleur à raison de 20 minutes, toutes les 4 à 6 heures.
Pour une approche pluridisciplinaire, certaines médecines complémentaires prises en charge par la mutuelle (comme la physiothérapie et l’ostéopathie) peuvent diminuer les contraintes qui pèsent sur l’épaule, améliorer la vascularisation ainsi que la motricité d’un individu.
En plus d’être accompagné par un thérapeute, des exercices d’auto rééducation peuvent être préconisés par le professionnel de santé.
D’autres remèdes naturels comme un massage doux aux huiles essentielles de lavande ou bien une cure thermale en rhumatologie permettent de soulager les douleurs chroniques de l’épaule.
Avant et après un effort, il est primordial de préparer et de détendre votre épaule. L’objectif est de faire chauffer les muscles de l’articulation.
En cas de douleur à l’épaule, évitez de pratiquer des sports de raquette. L’objectif est de renforcer les rotateurs externes de l’épaule et le haut du dos. Certains mouvements sont proscrits tels que :
Une fois l’activité terminée (sport, jardinage, bricolage…) étirez vos épaules. Placez-vous face à un meuble, penchez-vous en avant avec un bras plié en appui et votre tête reposée dessus. Laissez pendre votre bras douloureux vers le sol et effectuez de petites rotations dans un sens puis dans l’autre.
Au réveil, au travail, le soir et avant d’aller se coucher : quels sont les réflexes à adopter ?
Faites attention à votre posture au travail. Pour un métier physique, pensez à plier vos genoux, garder le dos droit et vos coudes près du buste lorsque vous soulevez des charges. Évitez de les soulever au-dessus de votre tête.
Pour les métiers pratiqués assis, veillez à maintenir :
A noter : plusieurs exercices d’étirement simples et rapides sont recommandés pour détendre les muscles et prévenir des TMS au bureau.
Au quotidien, et à raison de 10 minutes par jour, des gestes simples permettent d’assouplir les épaules :
Pour prévenir des douleurs, d’autres exercices sont également recommandés afin de renforcer les épaules.