Les tests de dépistage néonatal permettent de dépister des maladies rares mais sévères ainsi que la surdité, dès les premiers jours de vie.
Le carnet de santé est délivré gratuitement aux jeunes parents. À chaque rendez-vous médical, le médecin ou le pédiatre prendra soin de noter son poids, sa taille et son tour de crâne afin de s’assurer de la bonne croissance de l’enfant et de son bon développement cérébral.
En France, le suivi médical de votre bébé est gratuit. Il comprend les examens de dépistage néonatal avec le test de Guthrie. Ce test consiste à prélever une goutte de sang au niveau du talon du bébé. La goutte est déposée sur un buvard, qui sera envoyé dans l’un des 13 centres référents en France.
Au total, 5 maladies rares sont recherchées :
Depuis janvier 2023, 7 maladies métaboliques sont intégrées dans le programme national de dépistage néonatal.
Ces maladies sont sévères, mais prises en charge précocement, les risques de complications sont réduits. Dans 99 % des cas, ces tests biologiques ne révéleront pas d’anomalie. Si vous n’avez pas de nouvelles dans les 4 semaines après l’envoi du test de Guthrie, alors les résultats sont négatifs.
Le dépistage de la luxation congénitale de la hanche est possible grâce à un examen clinique effectué par le pédiatre de la maternité. Ces manipulations permettent de dépister certains types de luxation de la hanche, notamment lorsque la tête du fémur sort de son articulation. En cas de doutes, l’examen d’imagerie de référence est l’échographie. La luxation congénitale de la hanche touche un enfant sur mille. Plus le traitement est mis en place rapidement, plus il est efficace et moins il est lourd. Le dépistage de la LCH sera réalisé à chaque examen médical du nouveau-né jusqu’à ce qu’il acquière la marche.
Le test auditif est réalisé dans les deux jours après la naissance afin de déceler une éventuelle surdité congénitale. Ce dépistage néonatal est indolore, il se pratique quand bébé dort, au calme. Ce test est très sensible aux bruits extérieurs ou aux agitations de bébé. Si le test auditif n’est pas concluant, un second dépistage sera à réaliser à la sortie de la maternité.
Quel que soit le résultat, l’audition et le développement de son langage seront régulièrement surveillés lors des visites médicales.
→ Bon à savoir : Chaque test nécessite obligatoirement l’accord des parents.
Jusqu’aux 12 mois de bébé, 11 visites médicales obligatoires sont prévues.
La première a lieu dans les huit jours après la naissance de bébé, c’est pourquoi elle est nommée la visite du 8e jour. Lors de la consultation infantile, le pédiatre, le médecin généraliste ou le médecin de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) examine le nourrisson de la tête aux pieds.
Le médecin vérifie la forme du crâne de bébé et observe sa fontanelle. Il regarde les yeux, les oreilles, la bouche de bébé, et plus tard, ses dents. Il examine son thorax, palpe son abdomen et ses hanches. Le sexe de bébé est aussi cliniquement examiné, par l’observation et la palpation des testicules chez le petit garçon, pour vérifier leur bon emplacement dans le scrotum. La peau de bébé est également passée au crible pour déceler d’éventuels problèmes cutanés. L’examen se poursuit par l’écoute du cœur et des poumons. Le bébé est pesé et mesuré, comme son tour de crâne.
Le bilan de santé infantile a lieu à chaque visite médicale :
Ces visites médicales régulières permettent de s’assurer de la bonne croissance de bébé, qu’il grandit bien, mais aussi de faire le point sur sa vie quotidienne, son alimentation, son sommeil et son évolution. Elles sont également destinées aux parents, qui peuvent poser toutes leurs questions, obtenir des réponses et pour prendre soin de leur enfant en toute sérénité.
→ Le saviez-vous ?
Le site 1 000 premiers jours regorge de conseils pratiques élaborés par des experts de la petite enfance, basés sur des évaluations scientifiques. Les 1 000 premiers jours de l’enfant sont une période clé pour son développement. Le site met en lumière l’ensemble des facteurs favorisant le bien-être et la sécurité de bébé, avec beaucoup de bienveillance envers les jeunes parents, qui pourront être rapidement rassurés.
→ Bon à savoir : L’ensemble des examens de suivi est pris en charge par l’Assurance maladie.
Chez bébé, 11 vaccins sont obligatoires et d’autres sont recommandés.
La vaccination protège le nourrisson de maladies potentiellement mortelles. Pour entrer en collectivité (crèche, école maternelle…) bébé doit avoir reçu les vaccins obligatoires, au nombre de 11 :
Les vaccins contre la DTpolio, la coqueluche, le virus HIB, l’hépatite B et le pneumocoque sont administrés à deux mois. Deux rappels sont nécessaires : un à 4 mois, puis à 11 mois.
La vaccination contre le méningocoque C a lieu à 5 mois, avec un rappel à 12 mois. Le vaccin ROR est administré à 12 mois, puis entre 16 et 18 mois.
Des vaccins peuvent être recommandés par le médecin chez le bébé à risque de contracter certaines maladies ou de faire des formes graves. C’est le cas de la tuberculose, de la grippe ou du Covid-19. La vaccination contre le méningocoque B est également recommandée. Cette dernière nécessite trois injections.
→ Bon à savoir : Le calendrier vaccinal se trouve dans le carnet de santé de votre enfant.
Les parents trouveront des réponses à leurs questions auprès des professionnels ou sur le site 1000-premiers-jours.fr.
Les examens médicaux, les tests de dépistage néonatal et surtout la vaccination de votre bébé sont parfois éprouvants pour le parent, car ils sont sources d’appréhension. Rassurez-vous, les professionnels de santé (médecin généraliste, pédiatre, puéricultrice de la PMI…) ont l’habitude et se tiennent à disposition des parents. Vous ne devez pas hésiter à leur demander conseil et à leur poser toutes vos questions.
Avant et pendant la vaccination de bébé, vous pouvez lui expliquer ce qu’il se passe et le rassurer, lui parler, le distraire. Après, vous pouvez le réconforter et le câliner. La plupart des enfants pleurent moins de 5 minutes après avoir reçu une piqûre. Et n’oubliez pas, en vaccinant votre enfant, vous protégez sa santé.
À chaque consultation, pensez à prendre :
→ Le saviez-vous ? : L’enfant est inscrit sur la carte Vitale du parent ayant fait la déclaration de naissance. Il est possible de rattacher l’enfant sur la carte Vitale de l’autre parent, à partir du compte Ameli du parent déclarant.
Pour mieux comprendre le développement de bébé, voici quelques questions que vous pouvez poser aux professionnels :
L’astuce LaPrevention.fr : à chaque fois que vous vous posez une question concernant votre bébé, notez-la dans votre smartphone. Ainsi, le jour de la consultation, vous êtes sûr de ne rien oublier !
Le meilleur parent pour votre enfant, c’est vous. Faites confiance à votre instinct.