Mars Bleu 2023 et dépistage du cancer du côlon

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Comme chaque année, au mois de mars, M comme Mutuelle s'associe à la grande campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal (CCR). Détecté à temps, le cancer du côlon est l'un des cancers qui se soigne le mieux en France. Encore faut-il se faire dépister. Fiable et très facile à faire chez vous, le dépistage du cancer du côlon peut vous sauver la vie. Pensez-y !
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Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

 Cancer du côlon et cancer du rectum, regroupés sous le nom de « cancers colorectaux » touchent aussi bien les hommes que les femmes, et peuvent être guéris pris à temps : d’où l’importance de la surveillance et d’un suivi assidu après 50 ans.

 

Cancer du côlon et cancer du rectum

Derrière cette terminologie commune, il y a, en réalité, deux types de cancers : le cancer du côlon et le cancer du rectum. Les parois internes du côlon et du rectum sont tapissées de cellules. Elles peuvent être la source de développement de tumeurs malignes ou cancers, à partir de polypes bénins ou de lésions sans gravité au départ. Ces polypes sont appelés polypes adénomateux.

Le cancer colorectal se déclare après 50 ans dans plus de 95 % des cas (46 % de nouveaux cas après 74 ans). C’est une maladie qui touche aussi bien les hommes que les femmes. On a dénombré environ 44 000 nouveaux cas de cancers colorectaux en 2018 en France. C’est le 3e cancer le plus fréquent chez les hommes, après ceux de la prostate et du poumon et le 2e chez les femmes, juste après le cancer du sein. 18 000 décès sont à déplorer chaque année, les deux sexes confondus. C’est le cancer le plus meurtrier derrière celui du poumon.

La difficulté du dépistage réside dans le développement lent des polypes adénomateux en cancer. Cela peut prendre des années avant que les premiers signes de la maladie apparaissent. D’où l’importance d’être surveillé et suivi régulièrement après 50 ans.

 

Le cancer du côlon : un cancer évitable

Pris à temps, le cancer colorectal se guérit 9 fois sur 10. C’est l’un des cancers qui bénéficie du meilleur taux de guérison en France. Il peut être diagnostiqué à un stade précoce par une recherche de lésions précancéreuses dans le sang présent dans les selles. Le pronostic et l’espérance de vie du patient dépendent du stade auquel est fait le diagnostic. Les chances de guérison sont excellentes si la maladie est détectée dès le départ.

Les programmes de dépistage, qui concernent les personnes âgées de 50 à 74 ans, participent à ces bons résultats. D’autant que les tests de dépistage dernière génération, prescrits depuis 2015, sont beaucoup plus performants. Ils détectent 4 fois plus de lésions précancéreuses et 2 fois plus de cancers que ceux utilisés par le passé. 8 cancers sur 10 sont aujourd’hui décelés. Chaque année, ce sont 2 200 nouveaux cancers et 2 600 décès qui sont évités grâce à ces tests.

Malheureusement, encore trop peu d’hommes et de femmes dans le public cible pensent à se faire dépister. La participation au dépistage est l’une des plus faibles d’Europe. 32,1 % de la population française, contre 62,8 % des Portugais par exemple ou encore 71,3 % des Néerlandais. Avec un taux de participation cible de 65 %, l’Institut national du cancer estime que 5 700 cancers colorectaux et 6 600 décès pourraient être évités chaque année.

 

De l’importance du dépistage du cancer du côlon

 À l’instar d’Octobre Rose qui sensibilise les femmes au dépistage du cancer du sein, Mars Bleu réunit les principaux acteurs de santé publique et privée autour de la prévention du cancer colorectal. Cette action de communication nationale a pour but d’inciter les Françaises et les Français à se faire dépister tous les deux ans, de 50 ans à 74 ans.

 

On ne le répétera jamais assez, spécialement en ce mois de

« Mars Bleu : faites-vous dépister ! Tous les deux ans, à partir de 50 ans. »

 

Le dépistage précoce du cancer du côlon évite à des tumeurs sans gravité de se dégrader et de conduire à un diagnostic de maladie grave. Il garantit de meilleures chances de guérison et permet de bénéficier de traitements plus légers et moins longs. Si la découverte du cancer est précoce, une simple coloscopie, sans traitement complémentaire, peut venir à bout de certaines cellules cancéreuses.

Chaque contexte étant particulier, votre médecin est votre meilleur conseiller. N’hésitez pas à discuter avec lui de votre situation. Il saura vous recommander des solutions adaptées et les bonnes pratiques à suivre pour vous protéger. À noter qu’en cas d’antécédents personnels ou dans le cercle familial, une surveillance régulière est essentielle, et ce, à tout âge.

 

Le dépistage du cancer colorectal, comment ça marche ?

Entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie et sans avance de frais, le dépistage doit se faire tous les deux ans à partir de 50 ans, si vous n’avez pas d’antécédents.

Le dépistage du cancer du côlon s’effectue grâce à un test immunologique rapide et fiable qui est à faire chez vous. Il vise à détecter la présence de sang dans les selles. Ce test vous est remis par votre médecin traitant, à l’occasion d’une consultation spécifique.

 

Voici les étapes du process de dépistage :

1- Vous recevez un courrier de l’Assurance Maladie.

2- Vous prenez rendez-vous chez le médecin qui vous remet le kit de prélèvement de selles.

3- Vous réalisez tranquillement le test chez vous. Le courrier de l’Assurance Maladie ainsi que la notice explicative vous expliqueront très clairement comment faire. Votre prélèvement est à envoyer par courrier le jour même ou le lendemain au plus tard, à l’aide de l’enveloppe fournie dans le kit et pré-affranchie.

4- Les résultats vous parviennent par courrier sous une quinzaine de jours ou sont consultables sur internet.

 

2 cas de figure :

 => Si les résultats sont négatifs, cela veut dire qu’aucun saignement, ni aucune lésion suspecte n’ont été détectés dans vos selles. C’est une excellente nouvelle. Pour autant, la régularité en matière de dépistage est la clé de la prévention des cancers colorectaux. N’oubliez pas de refaire un test dans deux ans.

=> Si les résultats sont positifs (environ 4 % des cas seulement), cela veut dire qu’un saignement a été détecté dans vos selles. Rien ne prouve à ce stade que vous avez un cancer. En effet, la présence de sang peut être le signe de développement de polypes sans gravité. C’est le cas dans 30 à 40 % des résultats. Seuls des examens complémentaires peuvent valider ou invalider le diagnostic d’un cancer du côlon ou du rectum. Une coloscopie sera à réaliser lors d’une consultation avec un gastro-entérologue.

 

Attention, quel que soit votre âge, si vous ressentez des douleurs abdominales ou des troubles digestifs inhabituels persistants ou si vous remarquez la présence de sang ou de glaires dans vos selles, n’attendez pas la campagne de dépistage et parlez-en à votre médecin au plus vite.

 

Cancer colorectal et dépistage : qui est concerné ?

Chaque assuré social français, qu’il soit un homme ou une femme, a le droit de se faire dépister tous les deux ans, gratuitement, de ses 50 à ses 74 ans. Si les courriers de dépistage envoyés par l’Assurance Maladie ne vous parviennent pas encore, parlez-en au médecin ou contactez votre caisse d’Assurance Maladie.

Même pendant la pandémie de Covid-19, se faire dépister est capital. Surveillez votre santé et prenez rendez-vous pour obtenir le kit de prélèvement.

Bien entendu, après 74 ans, il est conseillé de poursuivre la surveillance régulière avec son médecin traitant et de continuer à se faire dépister. Cette surveillance sera prise en charge de la même façon.

 

Et la prévention dans tout ça ?

Plusieurs facteurs de risque en rapport avec le mode de vie et l’alimentation entrent en cause dans le développement des cancers du côlon et du rectum.

Les facteurs de risque identifiés sont :

  • la consommation d’alcool en trop grande quantité ;
  • le tabagisme ;
  • une mauvaise alimentation (trop riche en viande rouge et en produits transformés et trop pauvre en fibres) ;
  • le surpoids, l’obésité ;
  • le manque d’activité physique et la sédentarité.

La prévention consiste à surveiller votre santé et à participer aux campagnes de dépistage, mais également à adopter une meilleure hygiène de vie et à limiter tout type d’excès.

Notre partenaire deuxiemeavis vous invite à son webinaire

Parce que la santé de nos communautés est notre priorité, nous nous entourons de partenaires de choix pour vous informer. Deuxieme Avis vous apporte un nouveau regard sur votre dossier ou votre question médicale, si vous avez un doute ou souhaitez confronté votre diagnostic avec un second avis médical d’expert. Deuxiemeavis convie régulièrement nos adhérents à participer à ses webinaires d’informations prévention.

 

Informations pratiques

  • Date & heure : Mercredi 8 mars 2023 à 18h00
  • Durée : 1h00

 

Intervenants & animatrice

  • Docteur Jérôme Fayette

Docteur en médecine et en oncologie médicale, le Dr Jérôme Fayette exerce au sein du Département de cancérologie médicale du Centre Léon Bérard à Lyon. Ses domaines d’expertise sont tout particulièrement les cancers ORL, les cancers digestifs, thoraciques et cancers du sein.

Le Dr Fayette est membre du comité scientifique du GORTEC (Groupe d’oncologie et de radiothérapie des  tumeurs de la tête et du cou) et membre du Comité de pilotage du groupe « Head and Neck » de Unicancer (Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer). 

Le Dr Fayette est depuis 2017 Médecin-expert agréé en oncologie médicale auprès de l’Agence Régionale de Santé. Depuis 2021, il est également expert auprès de la Cour d’Appel de Lyon en oncologie médicale et inscrit sur la liste nationale des experts médicaux en oncologie.

Outre ses activités de recherche (il est investigateur principal de 50 essais cliniques en ORL et pneumologie au Centre Léon Bérard depuis 2006),  le Dr Jérome Fayette est l’auteur de plus de 120 publications médicales dans des revues de renommée internationale sur ses domaines de compétences.

 

  • Professeur Quentin Denost     

Le Pr Quentin Denost est chirurgien digestif, PU-PH. Après plusieurs années au CHU de Bordeaux dans le service de Chirurgie Digestive, il exerce aujourd’hui au « Bordeaux Colorectal Institute » de la clinique Tivoli.

Le Pr Denost est tout particulièrement spécialisé en chirurgie colorectale et chirurgie oncologique. Le Pr Denost est membre de l’European Society of Proctology (ESCP), et est également membre d’autres sociétés savantes de chirurgie digestive. Il fait également partie du Groupe de Recherche Chirurgicale sur le Cancer du Rectum (GRECCAR) et du Groupe d’Etude Thérapeutique des Affections Inflammatoires (GETAID Chirurgie).

Il est également co-auteur de plus de 110 publications médicales et participe à de nombreux congrès et colloques sur ses domaines de compétences.

 

  • Pauline d’Orgeval (animatrice)

Présidente et co-fondatrice de deuxiemeavis.fr

Thème du webinar

“Cancer colorectal : de la prévention à la guérison

Sujets abordés

  • Qu’est ce qu’un cancer colorectal, quels organes sont touchés et quels sont les différents types de cancers colorectaux ?
  • Quels sont les symptômes qui doivent alerter ? Comment poser un diagnostic ?
  • Chimiothérapie, thérapies ciblées et radiothérapie : quel traitement pour quelle localisation ? La chirurgie est-elle inévitable ? Quel est le rôle de la chirurgie dans les situations métastatiques ?
  • Quel est le rôle et l’importance de la prévention ? 
  • Les facteurs génétiques sont régulièrement cités dans le cas du cancer colorectal. Comment dépister un facteur génétique et quelle prévention au sein de sa famille ? 

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Sources utilisées pour cet article :

  • Institut national du cancer
  • Ministère de la Santé
  • Ligue contre le cancer
  • L’Assurance Maladie

Agenda M comme Mutuelle

Massage bien-être à ROUEN le mardi 12 décembre

Mardi 12 décembre, prenez 15 minutes pour vous détendre et vous relaxer.
Découvrez la technique Amma Assis qui se pratique sur une chaise ergonomique et par dessus les vêtements. Réservez votre créneau de 9h30 à 17h.  Rendez vous à l'agence M comme Mutuelle de Rouen, 91 Rue Jeanne d'Arc. Si besoin, Sandrine répond à vos questions au  06 02 17 45 56

Massage bien-être à DUNKERQUE le mardi 21 novembre

Mardi 21 novembre, prenez 15 minutes pour vous détendre et vous relaxer.
Découvrez la technique Amma Assis qui se pratique sur une chaise ergonomique et par dessus les vêtements. Réservez votre créneau de 9h30 à 17h.  Rendez vous à l'agence M comme Mutuelle de Dunkerque, 5 rue Clémenceau. Si besoin, Céline répond à vos questions au +33 6 02 17 33 02

Massage bien-être à SAINT-OMER le vendredi 17 novembre

Vendredi 17 novembre, prenez 15 minutes pour vous détendre et vous relaxer.
Découvrez la technique Amma Assis qui se pratique sur une chaise ergonomique et par dessus les vêtements. Réservez votre créneau de 9h30 à 17h.  Rendez vous à l'agence M comme Mutuelle de Saint-Omer, 32 Rue des Clouteries Si besoin, Céline répond à vos questions au 07 84 52 68 07

Massage bien-être à AMIENS le mercredi 15 novembre

Mercredi 15 novembre, prenez 15 minutes pour vous détendre et vous relaxer.
Découvrez la technique Amma assis qui se pratique sur une chaise ergonomique et par dessus les vêtements. Réservez votre créneau de 9h30 à 17h.  Rendez vous à l'agence M comme Mutuelle d'Amiens, 16 Rue Saint-Patrice. Si besoin, Emilie répond à vos questions au 06 02 11 46 63

Massage bien-être à LILLE le mardi 7 novembre

Mardi 7 novembre, prenez 15 minutes pour vous détendre et vous relaxer.
Découvrez la technique Amma Assis qui se pratique sur une chaise ergonomique et par dessus les vêtements. Réservez votre créneau de 9h30 à 17h.  Rendez vous à l'agence M comme Mutuelle de Lille, 118 rue nationale. Si besoin, Eloïse répond à vos questions au +33 6 48 58 07 01