Quelles sont les répercussions immédiates de la consommation d’alcool sur le corps et l’esprit ?
L’alcool est une substance psychotrope qui va progressivement modifier l’état mental ainsi que le comportement de la personne. Le fonctionnement neuronal est anesthésié et les capacités du cerveau en sont altérées.
Le discernement, le jugement, l’attention et la concentration ne sont plus les mêmes. Il arrive que, sous l’emprise de l’alcool, les personnes aient des hallucinations, des crises d’anxiété voire de convulsion (épilepsie).
Sur le plan cognitif, l’orientation dans l’espace, l’équilibre, la coordination et l’élocution sont amoindris.
L’alcool agit sur le système digestif et provoque une irritation de l’estomac, des nausées et des vomissements. En endommageant la muqueuse de l’estomac, l’éthanol augmente la production de suc gastrique, pancréatique et intestinal.
En d’autres termes, une consommation excessive augmente les risques d’inflammation, et particulièrement pour l’œsophage (remontées acides).
Sous état d’ébriété, un comportement imprévisible peut se profiler. Malgré une sensation plaisante de détente, d’euphorie voire d’excitation, l’alcool a de graves répercussions.
Avec un risque accru d’accident et de violence, les effets de l’alcool sur le comportement engendrent :
Quelles sont les répercussions à long terme de la consommation d’alcool sur la santé physique et mentale ?
L’alcool empêche de brûler les graisses et ne permet pas aux organes ni aux hormones de fonctionner correctement. En plus d’un risque de prise de poids, des problèmes de santé liés à l’alcool peuvent aussi survenir :
La dépendance à l’alcool peut également engendrer des maladies du système nerveux ainsi que des troubles psychiques tels que :
Lorsque notre quotidien et/ou nos week-ends sont dictés par la boisson, des difficultés personnelles, professionnelles et financières se présentent. Les problèmes familiaux et relationnels vont aussi de pair. L’alcoolisme peut conduire à des bouleversements de vie et des impasses sociales comme :
Quels sont les comportements et répercussions physiques liés à une dépendance à l’alcool ?
Parmi les troubles les plus répandus, et qui se manifestent en l’absence de consommation d’alcool, on retrouve :
Quels sont les recours efficaces pour limiter, voire stopper, sa consommation d’alcool ?
L’alcool est régi par les codes sociaux. Se retrouver autour d’un verre est usuel et synonyme de convivialité. Si l’on ne boit pas, il est même possible d’être mal perçu. C’est un cercle vicieux. Pour limiter sa consommation d’alcool, voici quelques conseils :
Recommandé pour tout à chacun, le sport est bon pour la santé. L’activité physique aide à penser à autre chose quand on éprouve un manque en période de sevrage. Elle permet aussi de libérer les tensions, le stress accumulé pour retrouver son entièreté.
N.B. Les disciplines douces comme le yoga voire la méditation aident aussi à se relaxer, à s’apaiser.
En plus de la dépense physique (et psychique), le fait de participer à des activités sociales sans alcool offre de nouvelles possibilités. Rencontrer et partager, être entouré, et s’évader au sein :
Le médecin traitant reste l’interlocuteur à privilégier dans un parcours de soins. Mais n’oubliez pas, l’alcoolisme n’est que la pointe émergée de l’iceberg, et peut révéler un mal-être plus profond.
En plus d’un traitement médicamenteux pour soulager les symptômes et les rechutes, un suivi psychologique est fortement recommandé. L’important est d’éradiquer la source du déséquilibre comportemental.
Si besoin, un dispositif de soin en addictologie peut aussi être proposé. Avec une approche multidisciplinaire, et la possibilité d’être hospitalisé de jour et/ou de nuit, le patient est entouré.
Enfin, plusieurs organismes apportent également un soutien aux personnes souhaitant limiter ou arrêter leur consommation comme :
N.B. Pour les proches, l’association Al-Anon/Alateen Groupes Familiaux réunit les parents/amis dans le but de résoudre leurs problèmes communs.
La consommation d’alcool a des effets immédiats et à long terme significatifs sur la santé physique, mentale et sociale. Comprendre ces derniers et reconnaître les signes de dépendance sont essentiels pour maintenir une bonne qualité de vie. Adopter des stratégies pour réduire ou arrêter la consommation d’alcool peut améliorer la santé globale et le bien-être.