Découvrons quels sont les additifs alimentaires les plus couramment utilisés, leur classification, et pourquoi sont-ils ajoutés par les industriels.
Qu’ils soient chimiques ou naturels, les additifs alimentaires sont des substances ajoutées à certaines denrées. Depuis la nuit des temps, l’Homme cherche à conserver et à améliorer ses aliments. Le sel, par exemple, est un des ajouts pour garder et rehausser la nourriture. Aujourd’hui, les industriels procèdent de même, sauf que le sodium n’est pas l’unique solution et n’a plus la même fonction…
Les additifs alimentaires ont plusieurs utilités. En fonction du produit, ils peuvent servir à :
Pour identifier et (surtout) différencier plus facilement les catégories d’additifs, retenez les 4 centaines qui suivent la lettre E :
Voyons les effets des additifs alimentaires sur l’organisme et pourquoi certains sont considérés comme plus dangereux que d’autres.
Certains additifs autorisés ne présentent pas de risques connus. À condition que le dosage quotidien soit respecté et que le paquet de bonbons survive dans la journée. La mise en garde réside donc dans la quantité ingérée. Le souci, c’est que les additifs alimentaires sont présents partout. Du poisson jusqu’aux pâtes et sans oublier la junk food (évidemment), il est difficile d’y échapper.
L’accumulation et l’association d’additifs peuvent poser problème sur le long terme. On parle d’un véritable cocktail ! Lorsqu’ils sont consommés de façon régulière et en grande quantité, c’est là que la santé est en danger. Vraiment ?
Sur les 320 additifs autorisés, une enquête d’UFC Que Choisir démontre pourtant que 87 sont peu recommandables voire à éviter. Parmi les effets indésirables recensés, voici quelques nomenclatures à retenir :
Abordons la question des normes réglementaires et des controverses autour des additifs alimentaires sans oublier l’opinion publique.
L’utilisation des additifs alimentaires au sein de l’Union européenne est évaluée par la EFSA. L’Autorité européenne de sécurité des aliments dresse la liste des risques liés à leur consommation. Pour certaines denrées spécifiques, les additifs sont approuvés à condition que la dose journalière soit indiquée.
Pour l’EFSA, la DJA est exprimée en milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour. Lorsqu’elle réévalue des additifs ayant déjà été autorisés, l’EFSA peut soit confirmer cette dose journalière soit la modifier. Mais, est-ce vraiment limpide pour le consommateur ?
Cette fameuse DJA pose néanmoins question. Nous ne sommes pas tous des scientifiques ni des mathématiciens. Dans les foyers, calculer cette métrique pour chaque produit, pour chaque membre, et chaque jour, semble compliqué…
Pour reconnaître un additif naturel d’un additif chimique, c’est le même problème. Oui, grâce au code, nous savons qu’un additif est ajouté, mais n’allons pas (toujours) vérifier si ce dernier est d’origine végétale ou bien de synthèse.
Bien que les additifs fassent l’objet d’une évaluation par l’EFSA, beaucoup d’entre eux sont controversés. En raison des risques supposés (ou avérés) pour la santé, leur utilisation n’est pas recommandée.
De nombreuses études scientifiques alertent sur les risques liés aux additifs. Les chercheurs affirment le besoin de limiter notre exposition à ces substances. Le rapport entre cancers et additifs n’est plus à démontrer.
Approches industrielles, additifs biologiques et aliments sapides : nos conseillers LaPrevention.fr vous présentent toutes les alternatives possibles.
Les pratiques de fabrication ont évolué. Pour répondre aux enjeux de santé, les industriels se sont pliés à la réglementation alimentaire. Les produits biologiques sont en plein essor sur le marché.
Soucieux de leur santé et vis-à-vis de l’environnement, les consommateurs achètent consciemment. Avec seulement 4 additifs d’origine chimique, le BIO est en effet à privilégier.
Remarque importante : l’antioxydant E330, présent dans les boissons industrielles, est utilisé pour masquer le goût sucré. Son objectif est de faire croire qu’on se désaltère, mais en réalité, il attise la soif. Les fabricants n’ont pas tous la même éthique, attention donc.
La nature est bien faite. On trouve des additifs sans danger dans certains produits sur le marché tels que :
Nota Bene : l’édulcorant E960 (stévia) fait l’objet d’une mise en garde par l’OMS en raison de ces potentiels effets indésirables.
Quelles sont les mesures que les consommateurs peuvent prendre pour limiter leur exposition aux additifs alimentaires potentiellement dangereux ?
Il est important de savoir décrypter les étiquettes des produits alimentaires et identifier les additifs présents. Les ingrédients sont classés par ordre décroissant en fonction de leur quantité. Toujours à faible dose, les additifs se trouvent donc en fin de liste.
Bon à savoir : l’application Yuka permet de scanner les produits alimentaires et connaître leur composition !
Les aliments ultra transformés sont à proscrire. En plus du sucre et du sel ajoutés, ils contiennent un grand nombre d’additifs. Tâchez d’éviter les plats préparés et de ne pas consommer plus de 30 % d’aliments industriels dans la journée. Retenez que les produits bruts sont vos meilleurs alliés !
Si on parle de goût, on parle de saveur. Pour remplacer les exhausteurs, mais aussi le sel, il est possible d’assaisonner différemment vos mets. Les épices, les herbes, les vinaigres et autres jus acides (agrumes) peuvent donner à un plat toute sa hauteur…
Les additifs alimentaires peuvent présenter des risques pour notre santé. Via des choix éclairés, et des alternatives naturelles, il est possible de réduire notre exposition à ces substances. Favorisons une alimentation saine et intuitive pour préserver notre santé !